Mon rapport à Microsoft

Avant-propos et contexte

Pourquoi j’ai écrit cet article ? Parce qu’un ami m’a demandé quelles sont les alternatives en 2024 à MS Exchange.
Avant de répondre à cette question, j’ai voulu poser un peu de contexte et lui expliquer dans quel écosystème j’évolue.

Au départ, je pensais écrire quelques paragraphes à ce sujet et j’ai fini par tondre un Yak et écrire cet article.
Au moment où j’écris ces lignes, je n’ai toujours pas répondu à sa question de départ 🫣 !


Je me considère comme membre d’une culture informatique alternative, la culture “hacker” (attention, pas dans le sens pirate informatique, pour cela, j’utilise le mot cracker).
Quand un informaticien de la culture majoritaire m’interroge, il est souvent surpris de m’entendre dire que je n’ai pas installé ou utilisé Microsoft Windows depuis 20 ans.

Mon objectif dans cet article est d’essayer de leur présenter mon rapport à Microsoft.

Temps de lecture estimée : 20 minutes

Tout d’abord, voici le plan de l’article :

Je commence par installer et dépanner MS Dos et pour finir des Windows 98

Mon récit commence en 1991, j’ai 12 ans et je fais ma transition de l’Amstrad CPC 6128 à l’univers PC. Les éditeurs de logiciels qui m’impressionnent le plus sont Borland, Central Point Software et Microsoft. Borland pour Turbo Pascal et Turbo Assembleur. Central Point Software pour PC Tools. Microsoft pour MS Dos 5, QBasic, Windows 3.11, MS Excel 5 et MS Word 6.

J’étais vraiment impressionnée par Microsoft.

J’utilise un peu mon PC pour jouer à des jeux vidéos et principalement pour coder en Pascal, Assembleur, Delphi et pour finir Visual Basic.

La micro-informatique se développe dans les foyers français, j’ai 14 ans et de plus en plus d’amis de mes parents me demandent de leur installer des logiciels, des jeux vidéo et de leur dépanner leurs machines.

La phrase classique était « Est-ce que ton fils peut venir faire le ménage sur mon ordi, il devient un peu lent et plante souvent ces derniers temps ! ».

Généralement, cette opération de nettoyage consistait à :

L’autre “prestation de service” était l’installation ou la réinstallation d’un kit complet, c’est-à-dire, l’OS Windows, Word, Excel, WinAMP, l’imprimante, etc. Et préalablement, je m’étais souvent chargé de sélectionner le matériel…, c’était la grande époque de la pratique de l’assembleur de PC

Avec le recul, en installant des copies légales de Windows ou même des versions piratées, j’ai malgré moi été prescripteur des solutions Microsoft !

Les années passent et les nouvelles versions se suivirent, Windows 95 et 98.

Ces années furent intellectuellement assez ennuyeuses pour moi : les ordinateurs de la majorité des gens dysfonctionnaient, je me souviens des problèmes incompréhensibles de la base de registre, DLL hell (l’enfer des DLL) et les fameux Écrans bleus de la mort !

Les seuls conseils que je pouvais leur donner se limitaient à :

  • redémarrer votre ordinateur
  • si cela ne fonctionne toujours pas, il va falloir faire une bonne réinstallation !

Bien que je comprenne comment développer des programmes informatiques, comment fonctionnait un microprocesseur… j’étais totalement démunie, je n’avais aucune solution pour corriger pour de bon leurs problèmes.
Je trouvais mes solutions vraiment abrutissantes : « redémarre ou réinstalle ! ».

Sans Internet, ma culture informatique était plutôt limitée. J’avais accès à quelques magazines informatiques francophones, des livres très généralistes à la Fnac de Metz et j’essayais de récupérer de la connaissance auprès de quelques amis, qui, avec le recul, étaient tout aussi perdus que moi.

Prise de conscience de ma situation prolétaire informatique

Bien qu’à l’époque je ne connaisse ni le mot ni le concept, j’ai pris peu à peu conscience que je vivais un processus de prolétarisation informatique. Ici, j’utilise la définition de prolétaire suivante :

Personne qui ne possède plus ses savoirs, desquels elle a été dépossédée par l’utilisation d’une technique.

Je pense qu’à cette époque, les seules personnes qui avaient les réponses à mes questions étaient les développeurs de Microsoft. Ils avaient accès aux codes sources de leurs applications, les drivers, la documentation interne… eux seuls étaient en mesure de comprendre et corriger les problèmes de leurs produits.

Malgré tous mes efforts, j’étais totalement dépendant de Microsoft, je n’avais aucune autonomie.

Cet univers informatique était abrutissant !

Quelles alternatives à Microsoft ?

J’avais connaissance de l’existence de OS/2 d’IBM et de BeOS, ce dernier me faisait rêver.
J’avais aussi entendu parler d’Unix ou Silicon Graphics (j’ignorais que son OS était un Unix).
Ni moi, ni aucune de mes connaissances n’avions vu fonctionner de ses propres yeux un de ces systèmes d’exploitation, tout cela m’était totalement abstrait !

À ce moment-là, la réponse à ma question était “non”, je n’avais aucune alternative.
J’avais 15 ou 16 ans et par frustration, je m’étais même lancé avec une grande naïveté dans la création d’un OS directement en assembleur 🫣 (normal, il fallait qu’il soit très rapide et consomme très peu de RAM 😉).

Chose qui peut paraitre surprenante en 2024, Apple était totalement absent de mon radar. Je savais que Macintosh existait, mais il avait la réputation d’être un système moribond.

En janvier 1996, j’ai croisé une distribution Linux Slackware 3.0 sur le CD du magazine PC Team 9. J’ai essayé de l’installer avec un camarade de classe, nous n’avions absolument rien compris. Avec du recul, sans Internet, je sais que nous n’étions pas armés pour y arriver, nous n’avions pas la culture requise, par exemple, nous ne comprenions même pas le concept de login / password d’un compte utilisateur.[1]

(En faisant quelques recherches, j’ai retrouvé d’autres personnes qui ont eu, comme moi, leur premier contact Linux avec le magazine PC Team, par exemple ici, ici ou ici).

Accès à Internet, accès à d’autres cultures

1997 ou 1998, j’ai accès à Internet, et là tout s’enchaine… J’entre dans un processus de déprolétarisation !

“Je passe de consommateur à hacker !”

Je commence tout doucement à migrer de Microsoft Windows à des systèmes Linux : RedHat 5.0 acheté à la Fnac, SUSE Linux, Mandriva et ensuite Debian 2.2, distribution sur laquelle je suis resté très longtemps.

Je découvre : l’accès au code source de logiciels, un autre pan de l’histoire informatique, le concept de logiciel libre et open source, La Cathédrale et le Bazar

Toute tâche m’était difficile, rien ne fonctionnait du premier coup, mais tout était documenté et il était toujours possible de remonter à la source et même de contacter les développeurs.
Et cette fois, quand quelque chose ne fonctionnait pas, la réponse n’était pas : “redémarrage”, “réinstallation” !
Avec du temps et de la persévérance, je pouvais comprendre ce qui ne fonctionnait pas et corriger mon erreur et éventuellement corriger le logiciel (chose bien plus difficile qu’il n’en parait).

L’environnement de bureau Linux était balbutiant, GNOME et KDE n’avaient que quelques mois d’existence, n’étaient même pas sortis en version 1 et l’organe de spécification freedesktop.org n’existait pas encore.

Tout cela était loin d’être parfait, mais en 2000, je pense que j’avais réussi à totalement migrer mon desktop sous Linux pour un usage quotidien.

C’est aussi à cette période que j’ai totalement arrêté de faire du “support informatique”.
Installer des Windows était pour moi l’équivalent qu’écoper l’eau d’un bateau dont la coque était trouée.

Les conséquences sur mon parcours professionnel

Mon choix de “rejoindre” la culture hacker a eu des conséquences sur ma carrière “d’informaticien”, surtout dans le contexte dans lequel je vivais : en 2001, en France, en province, plus précisément à Metz.

Je me suis fermé les portes suivantes :

  • Travailler pour un directeur des systèmes d’information chargé d’encadrer l’ensemble de l’activité informatique d’une structure
  • Techniciens helpdesk chargés d’assister les usagers par téléphone
  • Téléassistant : préposé à l’assistance aux utilisateurs ;
  • Administrateur réseau chargé de gérer les comptes et les machines d’un réseau
  • Technicien de maintenance : chargé de l’assistance technique, de la disponibilité des postes de travail, des sauvegardes de données, du déploiement des ordinateurs, etc. Ils doivent veiller au bon fonctionnement du parc informatique et faire de la maintenance “préventive” ;

Manque de chance, à ma connaissance, ces postes représentaient la majorité des emplois disponibles dans le bassin d’emploi messin.

Mais j’ai eu aussi une part de chance : début 2000 était la montée en puissance du web.
Ce qui a eu pour conséquence l’augmentation du nombre d’emplois de développement de sites vitrine, d’applications web et de sites web marchants, mais aussi des emplois d’administrateur système pour gérer l’hébergement de sites web, des mails…
Les technologies qui permettaient de développer et déployer ces services étaient majoritairement construites sur des architectures open source, créées par la communauté des hackers !
Ce qui tombait bien : ces technologies faisaient partie de celles que j’étudiais et que je mettais en pratique par amusant, par hobbies depuis environ 4 ans.

1975 à 2014 la “guerre froide” entre Microsoft et les hackers

Petite section “histoire” au sujet de la “guerre froide” entre Microsoft et les hackers.

La première confrontation entre Microsoft et les hackers date de 1976 avec la lettre ouverte de Bill Gates nommée An Open Letter to Hobbyists.

Je cite l’article Wikipédia :

Il s’agit d’une des premières confrontations entre le point de vue mercantile et le point de vue des premiers hackers sur ce que sont les logiciels. L’avis des hackers rappelle en partie celui qui sera formalisé plus tard dans la définition du logiciel libre.

Plus tard, en 2001, Steve Ballmer alors CEO de Microsoft, a décrit la licence libre GPL (licence du système d’exploitation Linux), comme un cancer qui contamine la propriété intellectuelle dès qu’il la touche.

Microsoft utilisait régulièrement la technique rhétorique du FUD (Fear, uncertainty and doubt (« peur, incertitude et doute »)).

Comme beaucoup d’autres personnes, je pense que Microsoft a dominé le marché non pas en proposant les meilleurs produits (je pense que certains étaient les meilleurs, exemple Excel 1995), mais en verrouillant au maximum le marché.

Alors que les hackers proposaient des protocoles, des formats de fichiers et des API ouvertes sur des plateformes ouvertes comme l’IETF, W3C, OASIS, Unicode, Xiph.org
Microsoft pouvait utiliser le mécanisme économique de l’effet réseau pour imposer ses normes fermées, des technologies ininteropérables ce qui avait pour conséquence de renforcer encore plus sa position dominante.

Voici un mémo envoyé à Bill Gates 21 février 1997 par Aaron Contorer, General Manager de Microsoft, qui explique bien la pratique de vendor lock-in de Microsoft :

« La Windows API est si vaste, si profonde et si fonctionnelle que la plupart des vendeurs indépendants seraient fous de ne pas l’utiliser. Et si profondément intégrée au code source de tant de logiciels Windows qu’il y a un coût énorme à changer pour un autre système d’exploitation…

C’est ce coût de changement qui a donné aux clients la patience de supporter Windows malgré toutes nos erreurs, nos bugs avec nos drivers, notre coût total de possession élevé, notre manque de vision sexy et de nombreuses autres difficultés […] Les clients évaluent certainement d’autres plates-formes de travail, [mais] ce serait tellement de travail de migrer qu’ils essaient juste d’améliorer Windows plutôt que de se forcer à migrer.

En résumé, sans cette franchise exclusive appelée Windows API, nous serions morts depuis longtemps. »

À titre d’exemple :

  • Microsoft a essayé de contrer le Web avec son propre système fermé : MSN v1 (deux commentaires à ce sujet : 1, 2)
  • Internet Explorer était un mauvais élève en ne respectant pas ou mal les normes du W3C ce qui avait pour conséquence de complexifier le travail des développeurs Web !
  • Le format de fichier .doc de MS Word n’était pas documenté, ce qui rendait le support de ce type de fichier plus compliqué à des logiciels comme LibreOffice. La mise en forme des fichiers Word ouverts dans Writer (traitement de texte de la suite LibreOffice) était souvent cassée, ce qui décourageait les utilisateurs, qui finissaient par retourner utiliser MS Word.

Suis-je un hacker intégriste ?

Grâce, notamment, à la démocratisation de l’accès à Internet, la période allant de 1999 à 2003 a été marquée par une montée significative en puissance des logiciels libres.
Par exemple :

  • Le lancement des environnements de bureaux GNOME en 1999 et KDE
  • La création de l’entreprise française Mandriva en 1999
  • Le projet Wine qui permettait de lancer des programmes Windows sous Linux
  • La libération de OpenOffice en 2000
  • Le lancement de Wikipédia en 2001
  • La sortie de Firefox en 2002
  • La libération de Blender en 2002

Je voyais un ras de marée, la première vague était Internet, la seconde était les logiciels libres !

Ces avancées, conjuguées aux discours de Richard Stallman ainsi qu’aux nouvelles méthodes de développement collaboratif et décentralisé, ont suscité en moi un enthousiasme débordant !
Mon euphorie, parfois exacerbée, a sans aucun doute alimenté des périodes où j’ai adopté une attitude extrémiste, voire intégriste. Cela s’est manifesté notamment à travers des phases de prosélytisme, où j’ai cherché à partager et promouvoir avec ferveur les bénéfices des logiciels libres.

Depuis, mon attitude a évolué. Assez rapidement, j’ai adopté la doctrine suivante que je m’efforce de respecter :

  • Je partage sur Internet des ressources liées aux logiciels libres que j’apprécie, mais plus de prosélytisme, ce qui se traduit de la façon suivante :
    • Je donne des informations, je réponds aux questions que l’on me pose.
    • À moins d’une rémunération spécifique, je ne me charge plus de la migration de logiciels propriétaires vers des alternatives libres.
    • Je privilégie le partage de documentation et j’encourage les individus à effectuer leurs migrations de manière autonome, ce qui correspond mieux aux valeurs de la culture hacker.

Pour moi, le but premier d’un logiciel libre n’est pas de gagner des “parts de marchés”, mais de rendre service à ses utilisateurs (dont le créateur).
Après réflexion, j’ai la conviction qu’il est préférable que je consacre du temps à améliorer le code ou de la documentation de logiciels libres, ou faire des dons aux auteurs, plutôt que d’essayer de convertir des utilisateurs.

Par exemple, quand un utilisateur de Microsoft Windows me demande si je peux l’aider à le dépanner, je lui dis en toute honnêteté que je ne connais rien à Windows et qu’il est préférable qu’il demande de l’aide à quelqu’un d’autre. Certains peuvent trouver cela extrême, mais je n’ai vraiment pas envie de perdre une minute à faire du support à la place de Microsoft, j’y ai déjà consacré trop de temps et de frustration dans les années 1990.
D’autre part, je pense que plus, j’aide ces personnes à “écoper leur OS”, moins elles seront curieuses d’essayer de trouver une autre solution.
Et si une personne me demande de lui conseiller une solution alternative, je leur suggère Mac OS.[2] Je lui partage des informations concernant des logiciels libres, seulement si la personne me pose des questions précises et si je vois des signes de curiosité. Dans ce cas, quelques jours après, je me permets de lui envoyer quelques liens vers des ressources et je réponds à ses questions. Mon but n’était pas le “faire à la place”, mais de guider.

Ma doctrine d’utilisation de logiciels propriétaires est la suivante :

  • Je commence par chercher un équivalent libre au logiciel propriétaire, même s’il est moins mature, ou s’il a moins de possibilités…
  • Si ce logiciel libre n’existe pas ou s’il ne me permet pas d’atteindre mon objectif, alors j’utilise le logiciel propriétaire et j’essaie de voir comment je peux soutenir ou contribuer à un projet d’alternative libre.
  • J’essaie autant que possible d’investir mon énergie sur des outils, logiciels et technologies durables (j’ai écrit un article à ce sujet : Sur quelles compétences j’ai décidé ou non d’investir mon temps ?)

Qu’est-ce que je pense de Microsoft en 2024

Depuis l’arrivée de Satya Nadella à la tête de Microsoft en 2014, l’entreprise a beaucoup changé.

J’observe que Microsoft est beaucoup plus ouvert et n’est plus en guerre contre les logiciels libres.

Des faits marquants :

  • Rachat de GitHub en 2018.
    À l’annonce de ce rachat, la communauté des hackers, craignait le pire pour GitHub (exemples ici et ici), mais 6 ans plus tard, le bilan est très positif : Microsoft a commencé par nommer Nat Friedman CEO de GitHub, qui est un acteur important dans l’univers des logiciels libres. GitHub a gardé son autonomie. GitHub n’a pas changé son ADN et a sorti énormément de nouvelles fonctionnalités.
  • GitHub et donc Microsoft a racheté npm en 2020. Depuis, je n’ai rien constaté de négatif.
  • Microsoft a lancé le langage TypeScript sous une licence libre et semble avoir très bien joué le jeu des spécifications ouvertes.
  • Microsoft a lancé l’éditeur de code Visual Studio Code, là aussi sous une licence libre. Je pense que cet éditeur est le plus utilisé dans le monde.
  • Microsoft a intégré Windows Subsystem for Linux (WSL) dans Windows 10 et ensuite WSL2, qui permet d’exécuter des exécutables binaires Linux de manière native sur Windows. Chose qui aurait été impensable si on se replace à l’époque de Steve Ballmer. (Note : à ce jour, je n’ai jamais testé WSL).
  • Je n’ai jamais utilisé, mais il me semble que Microsoft Azure propose un excellent support de Linux.
  • En 2020, le navigateur web de Microsoft, Edge a commencé à utiliser le moteur de rendu HTML open source nommé Blink.

Tous ces évènements sont pour moi des preuves que Microsoft a changé, que la “guerre froide” est terminée.

En 2024, je n’utilise toujours pas de logiciels propriétaires Microsoft, ce n’est pas mon écosystème, mais je pense que Microsoft est d’année en année un meilleur acteur du monde informatique 🙂.

Quelques questions pour vous, lecteurs

Après lecture de cet article, je serais heureux d’en savoir plus sur votre rapport à Microsoft, aux logiciels libres, à la culture hacker…

Voici quelques questions que j’aimerais vous poser :

  • Considérez-vous que vous faites partie de la culture majoritaire mainstream des informaticiens ou de la culture hacker ?
  • Si vous êtes utilisateur des solutions Microsoft :
    • Avant de lire cet article, étiez-vous conscient de l’existence de la culture hacker ? Si oui, était-elle bien identifiée, comprise ?
    • Est-ce que vous comprenez mon ressenti de position de prolétaire dans les années 1990 ? Est-ce que vous vous retrouvez un peu dans cette expérience ?
    • Aviez-vous dans les années 1990, 2000, 2010 une bonne maitrise de votre informatique, ou la subissiez-vous ?
      • Arriviez-vous à comprendre la source précise des problèmes que vous rencontrez ?
      • Saviez-vous comment corriger vos problèmes de manière définitive ?
    • Considériez-vous plutôt comme un acteur “consommateur” de l’informatique ou “un artisan du logiciel” ?
    • Preniez-vous du plaisir à faire de l’informatique ?

Ressources complémentaires en lien avec le sujet

Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous conseille :

Remerciements

Merci Olivier, Stanley, Alexandre et d’autres pour leur travail de relecture et leurs retours 🤗.


Posté sur :


  1. On m’a posé la question suivante : « Comment est-ce possible qu’a 14 ans tu puisses réparer des PC et à 16 ans tu ne savais pas ce qu’était un login et un password. ».
    Voici ma réponse à cette remarque : ni MS Dos, ni Windows 3.11, ni Windows 95 n’avait de support multi-utilisateur, ce fonctionnalité est arrivé dans le monde Windows seulement dans Windows NT, système que j’ai seulement utilisé en 2000, avec Windows 2000. ↩︎

  2. On m’a posé la question suivante : « Pourquoi tu suggères une migration à MacOS alors que c’est un système fermé ? »
    Voici ma réponse à cette remarque : parce que d’après mon expérience, le couple matériel Apple + OS Apple (MacOS) contient beaucoup moins de bug que Windows, j’observe que cet OS est très stable. ↩︎